"Voici la Légion, troupe sur laquelle vous pouvez compter en toutes circonstances. Sans elle, je n’aurais jamais pu mener à bien l’expédition du Dahomey."

    Général Dodds, 1894.

 

En 1891, le roi Behanzin, reniant les conventions signées, menace nos comptoirs du territoire de Porto-Novo et se prépare ouvertement à la guerre.
La Légion étrangère fournit un bataillon de marche de 1 000 hommes au Corps Expéditionnaire du Dahomey.
Le 18 septembre 1892, le commandant Faurax, qui le commande, est blessé mortellement à Dogba, tandis que ses légionnaires rejettent à la baïonnette les guerriers noirs qui avaient réussi à forcer notre défense.
La colonne qui marche sur Abomey, capitale de Behanzin, éprouve les pires difficultés ; malades et blessés retardent la marche ; les hommes sont harassés par la fatigue, la chaleur, les attaques incessantes d’un ennemi mordant.
Les chemins glissaient, dit un témoin, les hommes tombaient dans des trous, les blessés criaient, mais la Légion, ce régiment d’élite, montrait une fois de plus ses merveilleuses qualités, endurance, courage, confiance dans les Chefs…
Oh ! ces troupes de la Légion en campagne, c’est bien bas qu’il faut saluer.

A suivre: Sud-Oranais 1900 - 1906