PYC notre peintre officiel de la FSALE, nous a offert, pendant notre congrès de Millau une exposition: “les femmes dans la guerre”. Le sujet est intéressant et laisse entrevoir que la femme se découvre à l’égal de l’homme… Un sujet explosif, qui se renouvelle sans cesse et qui s’impose à notre entendement…

Madame Emmanuelle Gazel, maire de Millau était particulièrement surprise du thème choisi pour cette exposition...

Avec PYC, nous avons depuis longtemps “discutaillé” de la place de nos compagnes et notamment quand leur compagnon légionnaire disparaît... Notre ami, avec cette exposition provoque nos réactions et laisse planer qu’un débat serait bienvenu, prochainement il développera, par peintures exposées le thème de la femme dans la guerre mais aussi dans notre vie courante… vivre avec un militaire implique des concessions liées aux spécificités du métier: solitude, gestion de la famille, déménagements répétitifs, perte d'emploi, départ: l'épouse ou la compagne se retrouve face à de nombreux obstacles. Le film "Mon Légionnaire" sorti en 2021, présentait l'actualité des femmes de militaires pour garder vivante leur relation de couple... Aujourd'hui, heureusement il y a internet, les blogs et facebook...

Dans l'imaginaire collectif, le reporter de guerre est un homme buriné, courageux, solitaire. Aujourd'hui, il ne domine plus cette profession; ainsi huit femmes exposent au musée de la libération à Paris leurs photos des conflits, une autre manière de voir avec leurs yeux de femmes dans la guerre, c'est tout autre chose quoi que...

Jeune homme, j’ai en mémoire l’image de Brigitte Bardot au temps où le cinéma projetait le film "et Dieu créa la femme". Cette actrice en jupe “Vichy”, incarnait, aux yeux des français de l’époque, la beauté féminine, orgueil et véritable culte pour un joyau de notre civilisation: la femme-enfant. Il est vrai que le monde entrait de plein pied dans une période dite "d’après-guerre", de reconstruction et que le besoin de rêve imposait une forme de magie qui existait parce que la vie n’était plus menacée et qu’elle pouvait se vivre en toute liberté retrouvée au rythme des quatre éléments: lumière, feu, air et eau. Ces quatre éléments mélés dans cette créature de rêve qu’était BB, pouvaient vous bruler, vous noyer, vous emplir les yeux, on ne voulait pas, en toute inconscience ou cynisme que cette déesse fût un être humain comme nous, elle bouleversait notre pudeur immorale.
Entre-temps, rabat-joie est arrivé, connu sous le nom de “docteur Freud” qui fit circuler jusqu’à aujourd’hui et peut-être pour toujours, des accoutrements divers sans fantaisie, réalisme incontournable, qui fit disparaitre toute approche romantique sur les femmes au point d’en faire un désert spirituel qui impose des taux de névrose et parfois d’alcoolisme démesurés… Avec lui, la femme a été exclue du champ de l’imagination et réduit à une sordide réalité: celle du Sexe dans son intimité révélée !

Sans doute les femmes, elles-mêmes, sont-elles, en partie, responsables quand elles se sont élancées dans le destructeur combat de la lutte pour les mêmes droits que les hommes. Ce sont les femmes, elles-mêmes, qui ont combattu des années durant pour abandonner leur position de déesse pour sombrer au niveau de leurs anciens esclaves. La formule Femme = Homme peut alors paraitre comme un outil typique du communisme matérialiste ou du socialisme rampant qui minent encore aujourd’hui les valeurs sacrées de notre civilisation.

Extrait d’écrits de Romain Gary: “ Ce que je n’arrive pas à comprendre, c’est pourquoi vous ne pouvez pas permettre à votre femme de travailler dur et de s’occuper du foyer sans lui assurer en même temps que, dans votre coeur et dans votre esprit, elle demeure la déesse, la Dame, la Princesse, la créature angélique et éthérée dont les troubadours et poètes du passé ont chanté la beauté. Je nous en crois encore capables. Ce n’est pas que je veuille les empêcher de frotter les parquets et laver les rues ou de travailler en usine si cela les rend heureuses. Je ne suis pas contre le progrès, en aucune façon, et s’il leur plaît de devenir des bêtes de somme, fort bien, pourvu qu’elles demeurent belles, romantiques, mystérieuses, des délices mi-réelles, mi-imaginaires dès qu’elles rentrent à la maison ou que nous les emmenons dîner dehors”.
La vie est suffisamment difficile sans que cet être surnaturel qu’est la femme ne devienne soudainement humaine!
Ceci est largement la faute des femmes, elles s’abaissent à devenir nos égales. Elles tombent dans cet affreux pièges qui a pour nom: démocratie. Jamais plus grand danger, n’a menacé les femmes. Elles surgissent partout où elles ne devraient pas, elles matérialisent sautant sur les emplois de pilotes, d’explorateurs, feraient-elles légionnaires dans un avenir proposé puis imposé par l’Europe des Nations ?
Aujourd’hui, la vie moderne présente la femme comme l’égale des hommes. Cela rend les femmes différentes de ce qu’elles étaient, mais elles restent sur l’affiche d’un vendeur de voiture ou de tout autre objet commercial où l’objet réel de la vente n’est pas la priorité à l’exemple de ce poseur de pare-brise qui attire le client avec un jeu de balai d’essui-glace…
Désolé, il m’est difficile d’imaginer une “légionaire” en jupette, ceinture bleue, épaulettes de tradition et képi blanc dans les rangs de la Légion, lors d’une prise d’armes…

En attendant, j’attends avec une certaine impatience l’exposition de PYC ! Il y aura, n’en doutons surtout pas, de quoi nous émerveiller mais aussi de nous interroger sur la place de la femme dans notre société et nul ne possède à ce sujet une vérité incorruptible…
CM