Le livre Histoire de la Légion étrangère, 1831-1981 de Georges Blond, publié aux éditions Plon, retrace avec rigueur et passion 150 ans d'histoire de cette unité emblématique de l'Armée française. L'auteur, connu pour ses talents de conteur et son érudition, offre une fresque vivante et documentée de la Légion étrangère, depuis sa création jusqu'aux opérations contemporaines.​

Contenu de l'ouvrage

Georges Blond explore les origines de la Légion étrangère, créée en 1831 par le roi Louis-Philippe pour intégrer des soldats étrangers dans l'Armée française. Il détaille les engagements majeurs de la Légion à travers les conflits mondiaux, les campagnes coloniales et les opérations de maintien de l'ordre. L'auteur met en lumière les traditions, les valeurs et l'esprit de corps qui caractérisent cette unité unique.​

Style et approche

L'ouvrage se distingue par un style narratif captivant, mêlant anecdotes, portraits de légionnaires et analyses historiques. Georges Blond parvient à humaniser l'histoire militaire, rendant hommage aux hommes qui ont servi sous le képi blanc.​

Intérêt de l'ouvrage

Ce livre s'adresse tant aux passionnés d'histoire militaire qu'à ceux intéressés par l'aventure humaine et les parcours atypiques. Il offre une compréhension approfondie de la Légion étrangère, de ses missions et de son évolution au fil des décennies.​

Qui était Georges Blond

Nationalité : France
Né(e) à : Marseille , le 11/07/1906
Mort(e) à : Paris , le 16/03/1989
Biographie :

Georges Blond est un journaliste et un écrivain français.

Son vrai nom est Jean-Marie Hoedick

Après une vie aventureuse de marin, il se consacre à l'écriture de romans historiques ou d'ouvrages de vulgarisation historique qui connaissent un succès certain auprès du grand public. Ses thèmes de prédilection sont la Première Guerre mondiale (La Marne, 1974), l'histoire maritime (Histoire de la flibuste, 1971) et la période napoléonienne (La Grande armée, 1982).

Dans les années 1930, il a contribué à la revue Candide.

En 1940, bien que mobilisé à Brest comme enseigne de vaisseau, il collabore à Je suis partout avec Robert Brasillach.

En 1942, il participe au second voyage des écrivains français en Allemagne en compagnie de Pierre Drieu La Rochelle et Jacques Chardonne. Il en tire un article dans Petit Parisien intitulé : «Les invités de Goethe».

À l'été 1943, il quitte Je suis partout à la suite de Robert Brasillach et Henri Poulain à la suite d'un différend avec Charles Lesca. Il a souffert d'une dégradation nationale en 1949 pour son implication dans la collaboration.

On lui doit de nombreux ouvrages historiques écrits après 1945, les sujets traitent de l'armée et de batailles; on lui doit en 1966 la première biographie sur le maréchal Pétain. Cette dernière le présente sous un jour plutôt favorable et développe un certain nombre de clichés.

Bonne lecture !