Nous avons sollicité de partager vos anecdotes afin de rendre notre site attractif en histoires légionnaires. Ce souhait commence à prendre forme avec quelques anecdotes qui nous parviennent et c'est avec grand plaisir que nous partageons !

Histoires de légionnaires :

Aux moments des voeux de la ville d'Aubagne aux association à l'espace libertés du centre ville, pendant la partie festive (vin blanc et petits fours), j’étais en grande conversation avec monsieur Gérard Gazay, maire d’Aubagne lorsqu’un monsieur est venu nous saluer et s’adressant à moi me dit : « Mon Capitaine, nous nous connaissons depuis plus de vingt ans et j’ai toujours chez moi votre carte de visite, grâce à vous, j’ai assisté à un Camerone au quartier Viénot et je vous suis encore aujourd’hui très reconnaissant… ». Remuant sans ménagement ma mémoire, effectivement je me souvenais qu’il y avait quelques vingt trois ans, j’avais effectivement traité une « affaire » avec l’inspecteur de Police de la brigade de répression du banditisme des bouches du Rhône, monsieur Patrick Lazaud. Le soir, de retour chez moi, je reçu un courriel qui précisait en pièce jointe, qu’il avait gardé, tel un trophée

ma carte de visite ce qui ne manquait pas de me surprendre agréablement. Depuis lors, nous avions convenu d’un commun accord que nous devions nous retrouver en d’autres lieux et d’autres circonstances, il n’était point question de laisser une telle fidélité sans lendemain… Chapeau bas, monsieur l’inspecteur pour votre attention envers un légionnaire ! « Convenons ensemble qu’il n’y que les montagnes qui ne se rencontre pas ! »

Toujours en partage d’anecdote, à l’époque, je commandais le Détachement de la Légion étrangère de Paris au fort de Nogent. Je donnais l’ordre à un caporal-chef nouvellement affecté la mission de récupérer à la gare de Lyon un Chef de corps. A l’arrivée en gare du Colonel, aucun caporal-chef ne l’attendait, aucun accueil; il nous fallait régler au plus vite ce problème et surtout de nous inquiéter sérieusement de ce qu’était devenu notre « chargé de mission » ?

En fait, celui-ci se trouvait bien à la gare de Lyon, mais à Lyon même…

José Gil