Radicofani : devise : « Radicofani, le courage d’oser ! » …
Chaque année, sans relâche, malgrè la Pandémie, nos Camarades et Amis d’origine italienne résidents en Italie, commémorent le combat de la 13ème DBLE à Radicofani !
17 juin 1944, la progression de la Division française ralentit puis s’arrête au contact d’un seuil de résistance basé sur Radicofani, les monts Calcinajo et Cotona.
C’est une curieuse histoire que celle de Radicofani qui présente de mystérieuses coïncidences… En effet, cette puissante place forte, clef de voûte de la plaine de Sienne, fut en 1555 défendue victorieusement par les Français et quatre siècles plus tard par d’autres Français…

 


Radicofani, dans un paysage tourmenté, tâché d’ocre jaune et vert qui se situe au sommet d’une terrasse rocheuse dans un paysage tourmenté aux parois verticales, un donjon carré, très étroit, très haut et massif.
Voila pour le décor mais l’histoire qui suit ne serait pas compréhensible si, en préambule nous ne parlions pas de l’Auteur des récits qui suivront cette introduction.
J’ai rencontré monsieur Paul Bonnecarrère dans les années 70, alors que j’étais jeune sergent « rédacteur-correcteur » à Képi Blanc magazine. J’avais alors pour mission, entre autres, de gérer les planches-photos-contacts. A sa demande, je trouvais la photo qui devait illustrer la première de couverture de son livre « la guerre cruelle » qu’il s’apprêtait à publier. Cet écrivain-journaliste avait une admiration et reconnaissance pour la Légion depuis qu’elle l’avait recueilli alors que son avion venait de s’abattre dans le désert saharien au milieu de nulle part. C’est alors qu’il décida d’écrire plusieurs livres qui porteraient sur la Légion.


En 1974, fort de son succès d’écrivains de roman de guerre, il lui est demandé d’écrire treize feuilletons pour l’ORTF et la participation de plusieurs régiments Légion étaient sollicités. Nous nous retrouvions replongés dans l’ambiance d’héroïsme, de sacrifice, de virulence et de folle bravoure qui nous a envouté dans ses précédents récits, tous emprunts d’une vérité historique indiscutable.

 


Le livre « douze légionnaires » commence par « Radicofani, je partage les extraits passionnants de ce maitre incontesté du récit de guerre qui mérite d’être connu.

A suivre ! (dès demain) CM