De quelle liberté avons-nous besoin?

La liberté est un droit fondamental, si ce dernier n'est pas, les autres droits n'existent pas. Ainsi donc, cela implique qu'il revient à l'homme d'accomplir la tâche nécessaire à l'acquisition de ce à quoi il a droit.
Conscience morale donc, mais aussi celle d'un devoir: celui du respect d'autrui comme personne humaine, comme une fin en soi.
Pour être court, le droit est ce que l'individu reconnaît aux autres (son devoir à l'égard d'autrui) et découvre surtout sa dignité et ses propres droits civils pour les libertés et les droits sociaux qui exigent la réduction de l'inégalité.
Qu'en est-il du légionnaire?

 

Liberté, liberté chérie, pour préserver cette valeur fondamentale des gens sont prêts à se battre à mourir pour elle.
Pour certains, respecter des horaires, rendre des comptes, obéir à des ordres est vécu comme une atteinte à la liberté. Dès qu’on leur impose des contraintes, ils se rebellent ou se braquent. D’autres au contraire se sentent plus en sécurité lorsqu’on leur fixe des règles, ils ont besoin de repères.
Vivre en sécurité peut être considéré comme une des principales demandes de l’être humain, mais c’est en contradiction avec ce que nous définissons comme la possibilité de faire ce qu’on veut. Etre en sécurité, c’est surtout ne pas avoir à tenir compte des autres et de l’éventuel danger qu’ils représentent.
La sécurité étant un des arguments de prédilection qui sert à justifier la restriction de certaines libertés.
Quel est donc le juste équilibre qui permettrait d’assurer la sécurité tout en maintenant la liberté?
“Ce peuple devient une multitude d’homme épars sans unité, sans cohésion. Le peuple n’est cohérent que par la vertu républicaine disait Montesquieu et de rajouter: “ sans cette liberté, ce n’est qu’une foule soumise à un maître”…
Il n’y a rien qui puisse pour un homme compenser la perte de sa liberté.


Qu’en est-il pour le légionnaire? obéir, est-ce renoncer à sa liberté? Obéir: c’est faire envers et contre tout à ce que l’on veut, même si l’obéissance impose un état de contrainte, de soumission et dans certain cas d’aliénation.
Dans son acceptation courante, le mot liberté désigne le pouvoir de faire ce que l’on veut, quand, où et avec qui…. Est libre la personne qui dispose d’elle même comme elle l’entend, sans contrainte ni entrave.
Ainsi pour le légionnaire, la discipline et l’obéissance sont des renoncements libres d’une forme de liberté… Le légionnaire est un homme qui n’a mis aucune frontière à ses rêves, cela s’appelle aussi liberté, celle de la parole donnée !

CM