Le monde des Anciens :
La cohésion, l’indivisibilité du monde légionnaire sont un principe, une volonté et une réalité…
Ses générations s’y interpénètrent et il n’y a pas de hiatus entre l’Active et le monde des Anciens.
Pour avoir le titre d’ancien, il faut avoir fait ses preuves, fourni des garanties, il faut avoir honoré sa signature, celle de son contrat, avoir servi avec honneur et fidélité.


Ne sont pas anciens légionnaires, même s’ils se parent du titre pour avoir porté la grenade, ceux que nous rejetons pour rupture de contrat ou excès de liberté prise avec nos règles, ceux à qui est refusé le certificat de « bonne conduite » parce qu’ils n’ont pas su s’appuyer sur nos « canons », se fortifier de notre idéal, se plier à notre discipline pour, résister aux mauvais instincts, aux dangereux appels des forces du mal.
Face aux péchés véniels, notre indulgence est sans limite mais face aux péchés capitaux, nous nous raidissons, cuirassés dans nos règles d’honneur, inflexibles. Après comme avant la libération, il faut rester dans le droit chemin.
De la masse des Anciens, après élimination des indésirables, se détachent encore quelques marginaux, quelques faibles qui se laissent entraîner et dont les erreurs, sans méchanceté, ni gravité, n’inspirent pas de répulsion, n’exigent pas de condamnation sans retour. Nous ne les bannissons pas à jamais.


« A moi la Légion ! » :

Répartis dans le vaste monde, comment les Anciens vont-ils pouvoir se compter et se faire épauler ?
Certains pays sont privilégiés, d’autres n’ont que très peu d’Anciens très isolés (voir Amicale vert et rouge).

 

Le cas général c’est la France où de nombreuses Amicales quadrillent le territoire. Les Anciens doivent se regrouper autour des Amicales assez proche de leur lieu de résidence, celles-ci ont besoin du nombre pour être puissantes et pouvoir apporter appui et protection en cas d’infortune et plus simplement joie des retrouvailles et du culte des souvenirs dans la vie de chaque jour.
En fait s’il est dit que la création des Amicales date d’avant 1900, c’est surtout suite à l’initiative du général Rollet, le 30 avril 1931, à l’occasion des fêtes du centenaire de la Légion, treize amicales fondent à Paris (boulevard de Strasbourg) l’Union des Sociétés d’Anciens légionnaires sous la présidence de Maurer, fondateur en 1897 de la « Mutuelle de la Légion ».
Renaissant en 1945 des cendres accumulées par six ans de guerre, l’Union, présidée par le général Azan et par Schmidt – successeur de Maurer à la présidence de la Mutuelle, transfère en même temps que celle-ci son siège 44, rue de Rennes en prenant le nom des Sociétés d’Anciens légionnaires de France, des Colonies et de l’Etranger. Plus tard, elle se transporte rue de Magellan.
En 1957, elle est reconnue d’utilité publique et énergiquement avec efficacité présidée pendant 17 ans par le général Flipo, elle se développe sans cesse par l’adhésion de nouveaux groupements, prend le titre de Fédération des Sociétés d’Anciens de la Légion étrangère et s’installe au 12 rue de la Mouzaïa.
Le monde des anciens c’est heureusement, aujourd’hui, encore et toujours, nos deux maisons d’hébergement d’Auriol et de Puyloubier où le calme et la paix demeurent sur ces demeures où vieillissent lentement nos chers anciens qui se sentaient un peu seul, un peu perdus dans un monde difficile et qui ont pensé à ces refuges qui sont faits pour eux et où se promènent paisiblement tant de camarades témoins et acteurs de nos gloires d’hier.


La FSALE n’est pas l’unique association d’anciens légionnaires, sa mission principale est de coordonner les amicales de type loi de 1901. Elle incarne et prolonge le lien fort de solidarité entre la Légion d’active et les Anciens.


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