En 1939, lors du défilé du 14 juillet, le képi blanc entrait dans l'histoire de France sous les bravos, les vivats et les cris de « vive la Légion ! ». Fiers, impassibles, certains de leur force comme de leur élégance, les légionnaires en prirent possession ce jour là.

Le colonel Maire écrivait sur la période des années 1930 :

« Si le légionnaire arrive à se distinguer par sa tenue étrange, disparate, lorsqu’il est en colonne, dès qu’il se retrouve en garnison il met son point d’honneur à devenir le soldat coquet, élégant même, qui n’a pas son égal parmi les autres troupes. Il est fier de ses épaulettes, de sa ceinture bleue, de son couvre-képi qui est devenu d’une blancheur éclatante, bien qu’à plusieurs reprises des ordres aient été donnés pour le teindre en marron en raison de sa grande visibilité. Mais là, on se heurte à la tradition, et le légionnaire est traditionnaliste. Il est légionnaire, il n’est pas comme les autres, et il veut qu’on le remarque. »

Notre Président fédéral le général (2s) Jean Maurin précisait:

"Depuis, chaque année, dans un rite immuable de communion avec la foule, le légionnaire est fier de porter devant la Nation son képi blanc, signe de son service de la France avec honneur et fidélité."