Un rêve difficilement réalisable: être un empêcheur de désespérer en rond...
Mais pour réussir ce non-exploit, malgré tout, il me faudra faire abstraction de mes opinions sur le spectacle que nous offre cette proche élection présidentielle et trancher la morosité générale actuelle dominée par des gestes barrières contraignants et une vaccination imposée, quasi-incontournable. Un vilain mal-être s’installe et donne le sentiment collectif de décomposition de notre société, une sorte d’engrenage d’un mécanisme dont le mouvement s’inspire et s’imprègne des grandes évolutions qui vont venir perturber notre paysage et pour longtemps encore… Notre futur congrès ne devrait pas échapper aux règles sanitaires qui seront définies ce mois-ci.

C’est précisément, pour nous, le rendez-vous important de cette nouvelle année 2022.




Nous sommes actuellement dans un « monde marchandise » que renforce, l'aliénation de l'image télévisée et l'endoctrinement d'une presse qui renforcent l’idée d’enfermement dans des structures de pouvoir et de ce qui en résulte. Nous n’échapperons pas à vivre autrement pour un long moment encore, même si nous devons vivre avec des  gestes sanitaires et que nous nous sentions naïvement armés de la protection d'une vaccination qui nous divise au nom d’une liberté qui reste à définir…
Mais enfin, où allons-nous ?
Mon propos serait mal venu s’il se contentait de ne présenter qu’un constat ou de discutailler sur le bien fondé des discours gouvernementaux, surtout en ce moment ! Non, je souhaite tout simplement, procéder à un partage d’idées en ayant conscience que nous n'avons, pour l'heure, aucune possibilité autre que celle de subir ce monstre invisible qui rode tel un fantôme autour de nous et qui ne nous veut, hélas, pas que du bien…
Il m’est très difficile de me résoudre à accepter la loi des grands penseurs libéraux, hommes élus, apôtres de notre société d’abondance, qui ne savent que nous hurler : « Achtung ! Garde à Vous ! Allez vous faire vacciner, un point c’est tout ! »
J’écoutais dernièrement un écrivain qui disait : « avec un chômage désastreux et la gestion précaire sanitaire, les hommes d’aujourd’hui ont réussi l’exploit de faire le grand mal être de leur monde. »

Bien entendu que je suis pour me faire vacciné, je n'ai pas d'autre choix et bien entendu que je vais faire ma petite piqure tous les 3 mois comme un bon petit soldat, l'autre solution qui consiste à ne pas me faire vacciner ne me convient pas, surtout qu'en tant qu'ancien légionnaire, ce n'est pas une petite piqure qui me fais peur, seul le constat qui vaut d'éviter ainsi les réanimations ou les urgences m'interpelle.
La Légion peut assurément avoir son mot à dire, quoi que... pourtant, elle a parfaitement compris depuis sa création, avant d’autres, que le lien social se construit par le bas. Sa force vient du légionnaire lui-même.

Nos amicales sont de fidèles exemples de ce que peut faire une association, avec un programme de modernité lié aux contacts, aux bénévolats, à la générosité, à la relation entre individus, mais si nos réunions ne sont plus possibles, la mémoire est très oublieuse et un changement radical d’existence peut être nuisible à la survie des Associations fussent-elles d'Anciens légionnaires.
En clair, l’homme peut être une source extraordinaire de développement si la valeur et le respect de l’humain restent les ressorts majeurs des moyens utilisés.
Malheureusement, aujourd’hui le capital humain n’est pas considéré comme une ressource mais comme un coût…

CM