2e trimestre 1943. Fin de la campagne de Tunisie:

25 mars 1943 : par décision du général Giraud, la 4e D.B.L.E. est dissoute nominativement mais elle doit former l’ossature principale d’une nouvelle unité qui doit prendre le nom du 1er R.E.I.M.

  • Ce régiment est destiné à la campagne de Tunisie.
  • Il doit comprendre un état-major, une compagnie régimentaire, une compagnie antichar et trois bataillons. Le 1er bataillon du 1erE. qui est déjà en Tunisie lui est rattaché.

1er avril 1943 : le 2e Régiment Etranger est momentanément dissous pour céder ses effectifs aux unités destinées à intervenir en France.

  • Le 3eE.I.M. reçoit des renforts et hérite de la compagnie montée du 2e R.E.I. ainsi que de ses trois batteries d’artillerie.
  • Ce régiment opère au sein de la division marocaine.

12 avril 1943 : le 3e R.E.I.M. est à Ouenza, à une vingtaine de kilomètres des lignes.

16 avril 1943, les deux bataillons de la 4e D.B.L.E. et le 1er bataillon du 1er R.E.I. forment le 1er régiment étranger d’infanterie motorisée, le 1er R.E.I.M., qui est constitué définitivement, dans la région de Bou-Arada, sous les ordres du colonel Gentis.

  • Ce régiment opère pendant au sein de la division d’Oran.
  • Ce régiment conserve, durant la campagne, le drapeau du vieux 4eE.I.
  • En Tunisie, le régiment est engagé dans les combats d’Afrique du Nord. Il se bat à Djebel Mansour et Djebel Zaghouan. La division d’Oran se bat aux côtés de la division de marche du Maroc du 19e corps d’armée. Cette grande unité de l’armée française opère dans la grande dorsale tunisienne, vers Pont-de-Fahs et Zaghouan, pour attirer sur elle les blindés allemands et faciliter l’attaque des alliés au Nord, en direction de Tunis.

18 avril 1943 : le 3e R.E.I.M. relève le I/15e R.T.A. sur le djebel Alliliga et se retrouve sur les contreforts du djebel Mansour.

  • Les Allemands tiennent solidement ce djebel avec un dispositif souple et mobile dont les patrouilles du 3e ont bien du mal à cerner les contours.
  • Quelques bombardements et de rares accrochages rompent, seuls, le calme du secteur.
  • Les légionnaires du 3eE.I.M. reprennent le djebel Mansour. Les rares prisonniers capturés, très bien équipés, font envie aux légionnaires avec leurs molletières qui surmontent les godillots.

22 avril 1943 : le 1er R.E.I.M. perd le lieutenant Pierre Biesse, volontaire pour commander une patrouille, tué au combat dans l’oued Krammas, Pont-du-Fahs, près du djebel Mansour, en Tunisie.

25 avril 1943 : en Tunisie, l’offensive générale des Alliés se déclenche. Le 3e R.E.I.M. marche en direction de Bir-Halima, le 1er R.E.I.M. vers Pont-du-Fahs.

  • Le 1erE.I.M. livre son premier combat à Sidi Abd-el-Kerim en ce jour de Pâques avec le 1er bataillon. La section antichar du lieutenant Hallo doit emprunter un chemin carrossable à l’écart de l’axe de marche du bataillon Clément. La piste est minée et deux Jeeps sont détruites avant d’arriver sur l’objectif, lui aussi miné et piégé.
  • Vers midi, le 1er bataillon atteint son objectif, l’oued Kébir, au prix de pertes sévères.
  • Vers 17 heures 45, les deux compagnies de premier échelon atteignent les pentes ouest des collines lorsque l’ennemi déclenche un très violent tir d’arrêt d’armes automatiques et de mines. Malgré ce feu très meurtrier, les chefs de section entraînent leurs légionnaires à l’assaut et s’emparent d’un bond de leur objectif. L’ennemi se replie en désordre vers le marabout, poursuivi par les légionnaires lorsque des renforts très importants font irruption et contre-attaquent avec énergie. La 1ère section de la 3e compagnie, marchand en tête, se trouve ainsi encerclée et livre un combat désespéré. Elle parvient à repousser à trois reprises la contre-attaque allemande mais elle ne peut plus arrêter la quatrième vague, plus importante que les précédentes, ses munitions étant épuisées. Huit légionnaires tombent aux mains des Allemands., le reste de la section gît sur le champ de bataille, tous tués ou blessés, au milieu des cadavres ennemis. Les 2e et 3e sections de la 3e compagnie subissent elles-aussi des pertes très lourdes.
  • Au milieu des hommes qui tombent sous les balles de l’adversaire, un officier dirige, debout, le feu des armes automatiques. Suivant son exemple, les légionnaires se relèvent eux-aussi et vident des chargeurs entiers sur l’ennemi pour essayer de desserrer l’étreinte autour de leurs camarades. L’action commune des mortiers du bataillon et de l’artillerie anglaise ainsi que l’avance d’un bataillon voisin permettent de dégager les éléments des deux compagnies engagées à Sidi Abd-el-Kerim.
  • Pendant ce temps, le 2e bataillon a atteint la route Tébessa-Pont-du-Fahs, menaçant de couper les voies de repli de l’adversaire.
  • Poursuivant sa mission toujours avec succès, le 3e bataillon contribue au nettoyage du Mansour et de l’Alliliga, ouvrant ainsi la route vers Tunis, vers la phase finale de la campagne.

27 avril 1943 : en Tunisie, l’offensive générale des Alliés est déclenchée depuis 48 heures. Le 19e Corps du général Koeltz attaque le Zaghouan et fixe l’ennemi, faisant 37 000 prisonniers.

  • Pour les opérations finales du Zaghouan, le 1er Régiment de marche de la Légion Etrangère marche avec la division d’Oran, le 3eE.I. avec la division marocaine.

29 avril 1943 : le 3e R.E.I.M. est sur le Zaghouan, secteur difficile. Les crêtes rocheuses, à plus de 1 000 mètres, se prêtent à la défense. Pourtant, les légionnaires passent. Non sans mal. Le 3e R.E.I.M. perd les capitaines Jacques Amyot d’Inville et Marie Chaperon, tués par l’explosion d’une mine à Hemchir Dhamda en Tunisie.

3 & 4 mai 1943 : en Tunisie, au centre de la division marocaine, le 3e R.E.I.M. fonce sur ses objectifs dans le secteur du Pont-du-Fahs. Chargé de l’effort principal, le 3e R.E.I.M. lance un assaut décisif sur le djebel Zaghouan. Il est soutenu par un escadron de chars Valentine et appuyé sur sa droite par les feux d’un B.T.A. Très exposées, les unités progressent sous les tirs de mortiers et de canons ennemis. A la fin de la journée, le régiment compte 170 tués et blessés.

  • Adossés au djebel Zaghouan, les armes automatiques et les canons allemands causent des pertes cruelles, notamment lors d’un accrochage autour de la maison forestière de Loukanda le 3 mai où le 3eE.I.M. livre un combat sévère. Un seul obus tue plusieurs officiers et légionnaires, blesse le commandant du 2e bataillon et trois officiers.
  • Le 3eE.I.M. perd le lieutenant Jacques Darnaud sur le djebel Zaghouan et un officier, Augustin Johanny, tué à Loukanda.
  • Mais le 3eE.I.M. a la satisfaction de voir les Allemands et les Italiens se rendre par grappes.

6 mai 1943 : le 3e R.E.I. perd un officier, Bernard de La Sudrie, décédé des suites de ses blessures à Robaa en Tunisie.

Du 7 au 11 mai 1943 : le djebel Zaghouan.

  • Pour les opérations finales du Zaghouan, le 1erE.I.M. est mis à la disposition de la division de marche du général Boisseau.
  • Le 7 mai, le mouvement offensif est repris. Les deux régiments de la Légion Etrangère attirent sur eux les blindés allemands afin de faciliter l’attaque des Alliés au nord, en direction de la capitale tunisienne.
  • Le 2e bataillon du 1erE.I.M. attaque les croupes abruptes et rocailleuses qui forment les contreforts du djebel, puissante forteresse verrouillant au Sud les accès de la plaine tunisienne.
  • Le 1er bataillon du 1erE.I.M. se précipite sur Pont-du-Fahs.
  • Le 8 mai, malgré l’acharnement de l’ennemi, les contreforts ouest du Zaghouan sont franchis le 8 mai ; le 3eE.I.M. atteint Bir-Halima.
  • Le 9 mai, l’ensemble du 1erE.I.M. se trouve regroupé dans la plaine de Depienne, face aux pentes nord du Zaghouan et prêt à attaquer le djebel Oust. Situation extrêmement pénible car les hauteurs sont encore tenues par l’ennemi et les légionnaires sont à la portée de son artillerie qui ne les épargne guère.
  • Le 9 mai, le 3eE.I.M. s’empare de la ville de Zaghouan. Durant deux jours, les légionnaires du 3e R.E.I.M. courbent stoïquement le dos sous le feu, grignotant peu à peu le terrain. Pourtant, l’acharnement de l’adversaire n’est plus aussi grand. Le R.E.I.M. perd le chef de bataillon Robert Garnier ; tué à Bordj-Halima, dans le secteur du djebel Zaghorian.
  • Le 10 mai, lors de l’attaque, le 1erE.I.M. prend pied sur les contreforts ouest du Bled-el-Tella mais il doit cesser son avance car l’artillerie de soutien est à court de munitions.
  • Dans la nuit du 10 au 11 mai, le 1erE.I.M. est placé en première ligne.
  • Le 11 mai, lors de l’attaque, à force de patience, le 1erE.I.M. réussit sa percée du front ennemi dans son secteur, le 1er bataillon en tête. Le 2e bataillon quant à lui capture au passage 400 prisonniers. Le 3e bataillon est en flanc-garde. L’enthousiasme des légionnaires est évident devant le succès. Se portant en avant, le général Koeltz, commandant le 19e corps d’armée, est interpellé par un légionnaire qui lui crie au passage ; ‘’mon général, cette fois on les a eus !’’.
  • Le 11 mai, alors que le mouvement de débordement du 1erE.I.M. se développe et que le 3e R.E.I.M. atteint Sainte-Marie du Zit, les défenseurs du Zaghouan cessent toute résistance. Le colonel Lambert reçoit la reddition de la division parachutiste Hermann Göring. Les légionnaires s’emparent de 10 000 Allemands et Italiens. La victoire est totale.
  • En même temps, le 1erE.I.M. achève sa manœuvre et attaque le djebel Kourrima, où il fait près de 2 500 prisonniers dont 132 officiers.

13 mai 1943 : l’armistice trouve le 1er R.E.I.M. à Sainte-Marie-du-Zit, à 15 kilomètres à l’ouest d’Hammamet, prenant à revers la 1ère armée italienne.

15 mai 1943 : Le 1er R.E.I.M. perd Jules Bultel, officier à la 2e compagnie du 1er Etranger, tué lors d’un combat résiduel à Hal Mre, Le Kef.

20 mai 1943 : les trois régiments de la Légion Etrangère engagés dans la phase finale de la campagne de Tunisie, le 1er R.E.I.M., le 3e R.E.I.M., la 13e D.B.L.E., participent au défilé de la Victoire à Tunis en compagnie des alliés anglo-saxons. Le drapeau du 3e R.E.I.M. avec sa dixième palme et le colonel Lambert précèdent les légionnaires qui avancent de leur pas lent.

Fin mai 1943 : épuisées après une campagne courte mais meurtrière, les unités de la Légion Etrangère engagées en Tunisie regagnent leurs garnisons respectives. Les bataillons du 1er R.E.I.M. et les éléments du 3e R.E.I.M. sont rassemblés à Sidi-Bel-Abbès. Les pertes subies en Tunisie par les deux régiments vont rendre leur dissolution inévitable. Leurs éléments, renforcés par ceux du 1er R.E.I. dissous lui aussi, vont former le prestigieux régiment du R.M.L.E.

5 juin 1943 : le 1er R.E.I.M. est dissous. Ses éléments restants entrent dans la formation du R.M.L.E. le 1er juillet 1943.

Le drapeau du 4e R.E.I., porté par le 1er R.E.I.M. pendant la campagne de Tunisie, porte dans ses plis les inscriptions : Camerone (1863), Maroc (1914-1918, 1921-1934, Djebel Zaghouan (1943). A sa cravate, est épinglée la Croix de Guerre 1939-1945 avec une citation à l’ordre de l’Armée. Ce drapeau est déposé dans la salle d’honneur des régiments étrangers le 3 juin 1943.

7 juin 1943 : le 3e R.E.I.M. perd un officier, Joseph de Miribel, tué par balles le 07.06.1943 à Blida dans le département d’Alger.

24 juin 1943 : le 3e R.E.I.M. est dissous

La campagne de Tunisie a été chèrement acquise : les pertes de l’Armée d’Afrique sont très lourdes. Au seul I/1er R.E.I., les pertes sont de 378 tués, officiers, sous-officiers et légionnaires.

30 juin 1943 : le 1er R.E.I., l’aîné des régiments étrangers, toujours présent ‘’partout où le combat fait rage’’, cesse d’exister faute d’effectifs. Ses missions particulières au profit de la communauté légionnaire, ses traditions et les charges de Sidi-Bel-Abbès, sa garnison séculaire, sont assumées par le D.C.R.E., créé en 1942.

Juin 1943 : le 1er R.E.I.M. est dissous car ses pertes subies en Tunisie sont sévères.

  • L’existence de ce régiment a été brève mais exemplaire. Son sacrifice, ses succès, la capture de 2 900 prisonniers et d’un important matériel de guerre témoignent de sa valeur.
  • Mêlés à leurs frères d’armes, les anciens du 4eE.I., de la 4e D.B.L.E. et du 1er R.E.I.M. vont se forcer un passage à travers la France et l’Allemagne.

Jean Balazuc

 

Sources principales:

Site Mémoire des hommes du S.G.A.

Site du 3e R.E.I.

Site du Mémorial de Puyloubier

La Légion, Grandeur et Servitude – Historama – N° spécial XI-1967

La Légion Etrangère : Voyage à l’intérieur d’un corps d’élite – John Robert Young & Erwan Bergot – Editions Robert Laffont – 1984

La Légion Etrangère – Foreign Legion – 1939-1945 – Pierre Dufour – Editions Heimdal – 2000

Le 1er Etranger – Philippe Cart-Tanneur & Tibor Szecsko – Branding Iron Production – 1987

Le 3e Etranger – Philippe Cart-Tanneur & Tibor Szecsko – Editions du Fer à marquer - 1988

Le 4e Etranger – Philippe Cart-Tanneur & Tibor Szecsko – Editions du Fer à marquer – 1987

La 13e D.B.L.E. – Tibor Szecsko – Editions du Fer à marquer – 1989

Histoire de la Légion de 1831 à nos jours + Pierre Montagnon – Pygmalion - 1999

 

Amyot d'Inville Jacques Marie Daniel: né le 21.01.1908 à Beauvais dans l’Oise ; père de cinq enfants ; capitaine au 3e R.E.I.M. ; tué par l’explosion d’une mine à Hemchir Dhamda en Tunisie, le 29.04.1943.

Biesse Pierre, né le 21.12.1913 à Mehon-Ardennes dans le Morbihan ; fils d’un officier supérieur, de caractère noble et pieux ; lieutenant du 1er R.E.I.M. qui sert depuis six ans à la Légion ; volontaire pour commander une patrouille ; tué au combat le 22.04.1943 dans l’oued Krammas, Pont-du-Fahs, près du djebel Mansour, en Tunisie.

Bourgogne Jean, officier de la Légion Etrangère, tué le 04.02.1943.

Bultel Jules, né le 15.01.1910 à Lambre Lezaire dans le Pas de Calais ; officier à la 2e compagnie du 1er Etranger ; tué au combat le 15.05.1943 à Hal Mre, Le Kef en Tunisie.

Chaperon Marie Jules Paul, né le 14.02.1906 à Arveyres dans la Gironde ; capitaine au 3e R.E.I. ; tué lors de l’explosion d’une mine le 29.04.1943 à Hemchir Dhamda en Tunisie.

Coert Johannes, né le 25.11.1909 à Gorssel aux Pays-Bas ; sous-lieutenant au 1er escadron du G.A. du 1er B.E.C. ; tué le 22.01.1943 sur le djebel Belloute en Tunisie.

Darnaud Jacques, né le 17.10.1910 à Avignon dans le Vaucluse ; officier au 3e R.E.I.M.; tué le 04.05.1943 sur le djebel Zaghouan en Tunisie.

Garnier Robert Antoine Albert, né le 10.10.1902 à Reyrieux dans l’Aïn ; Chef de bataillon au 1er R.E.I.M. ; tué le 09.05.1943 à Bordj-Halima, dans le secteur du djebel Zaghouan.

Jouanne Rémi Georges Marie, né le 22.12.1916 à Avize dans la Marne ; officier à la Compagnie Saharienne Portée de la Légion Etrangère ; tué le 16.03.1943 à Metlaoui en Tunisie près de Négrine en Algérie.

Gentis Auguste, né le 24.11.1890 à Paris ; engagé à 20 ans ; sergent le 26.04.1911 ; Ecole de Saint-Maixent en 1912-1914 ; affecté au 128e R.I. : sous-lieutenant le 02.08.1914, lieutenant le 25.03.1915 ; capitaine le 11.07.1915 ; chef de bataillon le 06.10.1922 ; affecté à l’armée du Levant ; affecté au 1er R.E.I. le 01.10.1937 ; lieutenant-colonel, affecté au 2e R.E.I. au Maroc ; chef de corps du 4e R.E.I. de juillet à novembre 1940 ; colonel, nommé chef de corps de la 4e D.B.L.E. à Saint-Louis du Sénégal en septembre 1941 ; chef de corps du 1er R.E.I.M. du 16.04.1943 au 30.06.1943 ; chef de corps du R.M.L.E. créé le 01.07.1943 à Sidi-Bel-Abbès, pour trois mois. Officier de la Légion d’Honneur.

Huard de Verneuil, officier de la Légion Etrangère ; tué le 10.05.1943.

Koeltz, général de l’Armée d’Afrique ; un des lieutenants du général Maxime Weygand ; commandant la division de Constantine ; nommé commandant supérieur en Algérie le 01.06.1941 ; ses troupes contiennent seules, fin 1942-début 1943, les Allemands sur le front de Tunisie ; commandant le 19ème C.A. en Algérie en 1943-1944.

Lambert, commandant, chef du 1er puis du 3e bataillon du 3e R.E.I. au Maroc dans les années 1930 ; successeur désigné du colonel de Cadoudal, rapatrié, comme chef de corps du 5e R.E.I. mi-1940, il ne peut rejoindre son régiment ; lieutenant-colonel, chef de corps du 1er Etranger en 1941 ; colonel, chef de corps du 3e R.E.I.M. en 1943 pendant la campagne de Tunisie.

de La Sudrie Jacques Eugène Albert Bernard, né le 22.02.1913 à Auch dans le Gers ; officier au 3e R.E.I.M. ; mort des suites de ses blessures le 06.05.1943 à Robaa en Tunisie.

Michel Pierre André, né le 10.11.1915 à Saint-Hyppolyte du Fort dans le Gard ; officier au 1er R.E.C. ; tué au combat le 22.01.1943 sur le djebel Belloute en Tunisie.

de Miribel Joseph, né le 02.05.1914 à Paris dans la Seine ; officier au 3e R.E.I.M. ; tué par balles le 07.06.1943 à Blida dans le département d’Alger.

Saint-Jours Bernard Albert, né le 17.05.1903 à Escource dans les Landes ; officier au 5e R.E.I. ; mort en captivité le 21.01.1943 à Tunis en Tunisie.

Venard Robert, né à Berchères-sur-Vesgre dans l’Eure-et-Loir ; officier au 2e R.E.I. ; tué au combat le 29.04.1943 à Hemchir Dhomda en Tunisie.

Nota : Quelques officiers tués lors du premier trimestre 1943 auraient du être inscrits dans la fiche 122.