J’ai le sentiment d’être manipulé de toutes parts, aussi bien en politique qu’en religion et quelques instants de réflexion parfois s’imposent.

C’est en fréquentant certains sites, en recevant de curieux et nombreux messages via internet, en lisant les journaux, en écoutant la radio et enfin en regardant la télévision que je me dis qu’il m’est, quand même,  très difficile de prendre parti  et de me faire une idée juste des événements présentés, ceux qui marquent  profondément notre actualité.

Mon libre arbitre est constamment remis en question; en effet, depuis quelque  temps, lorsqu’un  événement survient, en un très court délai,  il est complétement transformé, chamboulé en tous sens.  Aucun doute n’est possible, les sources d’information me manipulent selon leur bon ou leur mauvais vouloir…

Un exemple parmi d’autres: en ce moment je m’adonne à la lecture d’une série d’articles et documents divers sur    la « chute de Rome » qui me passionnent au-delà du raisonnable. Sur l’un d’eux, un passage suscite ma réflexion, celui d’un concept forgé par une théologie: “la patristique latine” * où il est dit “qu’il  n’est pas exagéré d’écrire que le libre arbitre fut développé pour préciser la responsabilité du mal, en l’imputant à la créature de Dieu…”, ceci apparaissant dans le traité “De Libero Arbitrio” de Saint Augustin. En réaction, certains proches du saint posent le problème en des termes plus abruptes: “Dieu n’est-il pas l’auteur du mal ?” puisque le péché est l’œuvre des âmes et que celles-ci sont créées par Lui. Ainsi, comment in fine, Dieu ne serait-il pas l’auteur ? Augustin répond sans équivoque que: “Dieu a conféré à sa créature, avec le libre arbitre, la capacité de mal agir, et par-là même la responsabilité du péché”. Le tour est joué ! “Libre arbitre” le mot est lâché. Dieu devient responsable mais non coupable… Sa bonté ne saurait être tenue pour coupable d’aucun mal fut-il moral. Mais n’est-ce pas déplacer le problème sans le résoudre ? Pourquoi alors, Dieu a-t-il conféré la capacité du péché ? En France, j’ai appris à réciter le “Notre Père” en disant: “et ne nous soumets pas à la tentation mais délivre nous du mal”. Comment Dieu, dans sa bonté, pouvait-il “nous soumettre à la tentation”, ce rôle étant dévolu au Diable lui-même ? Il en aura fallut du temps pour transformer en: "et ne me laisse pas entrer en tentations !" Aujourd'hui, au moment de s'interroger sur l'opportunité de réécrire l'Histoire de France, tout celà est très révélateur d'une manipulation orchestrée ! Malheureusement un constat s'impose, les périls montent, la violence s’accroît de jour en jour.  Nous, serviteurs de la Nation, qui avons toujours été prêts à mettre notre peau au bout de notre engagement, jusqu'où pourrons-nous supporter ces agissements en spectateurs passifs ?

CM