Andréas Rosenberg ne faisait pas que des aquarelles sur le thème militaire et pour la Légion en particulier...

 

Andréas avait fait le choix, au lendemain de la guerre 39-45, à la "libération" de son engagement à la Légion étrangère de vivre de sa passion pour la peinture. Il avait trouvé ce qui s’appelle un bon “job” chez un couturier de renom à Paris qui confectionnait des vêtements pour hommes.

C’est ainsi que notre vieil ami avait le métier de dessiner et de peindre des modèles pour le catalogue de la marque.

De ce fait, il était devenu un spécialiste de la présentation de costumes et parvenait parfaitement à reproduire le drapé et le volume des tissus, ce qui n’est pas une mince affaire contrairement aux idées reçues, il ne suffit pas de mettre par-ci par-là quelques taches... il en était de même pour les visages.

Aquarelle: "le rappel des permissionnaires" - collection Hervé Lancrenon.

En visite chez lui, dans son appartement de la rue du moulin vert dans le 14ème à Paris, il m”expliquait tout celà et me montrait ce qu'il appelait son chef d’oeuvre, une peinture qu’il disait ne plus savoir faire…

C’est ainsi que je me rendais acquéreur du tableau représentant ces deux femmes arabes que bon nombre de mes amis peintres ont essayé de reproduire sans jamais parvenir à atteindre ce niveau de qualité.

Rosenberg était inimitable.

CM