La caisse noire (suite)  

Après une gestion calamiteuse Delpit est « viré » de sa fonction… Revenu, le capitaine regrette le départ de Laurier et dit à Fuhr qu’il s’est fait avoir par le « roi Louis » de bel-Abbès…

-“Je crois, mon cher Delpit, que nous arrivons maintenant à l’heure de vérité. Je propose, puisque tous les personnels de la compagnie présents ont été soldés et, en attendant le verdict du toubib, que nous repartissions dans des enveloppes la solde de ceux qui sont absents ou en mission. Ceci fait, on va arrêter ensemble la caisse et vérifier si l’avoir en écritures correspond bien aux espèces sonnantes et trébuchantes qui se trouvent sur la table, puisque le coffre est vide. On verra si votre idée de travailler sans filet donne de bons résultats. Je souhaite que nous n’ayons pas d’ennuis de comptabilité, en plus de ceux que je vois se dessiner dans la porcherie. » 

Les deux officiers, avec une application minutieuse, en procédant l’un après l’autre, de manière à se contrôler mutuellement, firent l’addition de toutes les dépenses et recettes, depuis la fin de la gestion de Laurier. Ce fut plutôt laborieux avant de parvenir au même résultat. Une fois la balance obtenue, ils comptèrent et recomptèrent l’argent en leur possession sur la table. Ils constatèrent avec une surprise incrédule, qu’il restait plus d’argent que ce qu’il aurait dû y avoir. Un peu plus de soixante mille francs. Cinq chiffres qui ne correspondaient à rien, suivis de deux décimales. Ils vérifièrent encore une fois les opérations, mais la saturation étant atteinte, les calculs se contredisaient.

       -« Nous sommes fatigués et il vaut mieux de reporter cet arrêté de caisse après la fête de Camerone. On reprendra tout, en vérifiant si chaque inscription est conforme à la pièce comptable correspondante. », murmura doucement Fuhr

       -« On en aura pour un bon moment. C’est tout mon travail que vous voulez reprendre mon lieutenant. » 

       -« Au point où nous en sommes, il vaut mieux savoir ce qui n’a pas marché, si c’est possible. Je n’arrive pas à comprendre pourquoi il a été nécessaire d’emprunter un million pour payer la solde. Votre achat de porcs reste très inférieur à la somme que j’ai dû emprunter à Fraunick. J’ai dans l’idée qu’une partie de cet emprunt vient de ce que vous avez changé la règle du jeu pour l’établissement des droits de chacun. Cependant nous avons plus d’argent que ce qu’indique votre registre. L’excédent représente plusieurs mois de solde pour vous, comme pour moi. C’est trop important pour qu’il s’agisse de fautes de manipulation. Vous auriez dû, pour arriver à ce brillant résultat, commettre beaucoup trop d’erreurs au détriment des légionnaires. Il est tout à fait impossible de retenir une telle hypothèse. Ceux qui émargeaient se seraient aperçus que vous vous trompiez. Il doit y avoir autre chose, de beaucoup plus grave, qui touche à la comptabilité et au registre-journal. Si vous aviez soigneusement fait votre caisse chaque soir, nous n’en serions pas là ! Il faut revoir toutes les inscriptions, ainsi que les décomptes des droits de chacun. Mais le téléphone sonne. C’est le docteur ! » 

C’était effectivement le médecin-chef de la garnison. Fuhr prit l’écouteur, devint tout blanc et se tournant vers Delpit, résuma les informations qu’il venait de recevoir. 

       -« Le médecin est allé examiner nos cochons. Il a ensuite téléphoné au vétérinaire du quartier de cavalerie à Sidi-bel-Abbès. Pas de doute ! Il y a une épidémie de fièvre porcine dans l’Oranais. Rien d’autre à faire que de subir et d’enterrer les animaux qui crèvent. Il faut simplement espérer que notre petit troupeau d’anciens, qui a été vacciné, ne sera pas contaminé. Il se trouve à l’écart de votre récente acquisition parce que le garde-cochons n’avait pas confiance. Le médecin m’a fait observer qu’au lieu de faire appel à lui lorsqu’il est trop tard, il aurait été préférable de l’avertir avant la conclusion du marché. Ces animaux se situent en dehors de ses compétences professionnelles mais il aurait pu contacter le service vétérinaire des armées. Cela dit, je propose d’arrêter tout jusqu’au premier mai matin. On s’enfermera dans le bureau des détails avec tous les documents comptables, les factures et même vos brouillons, si vous les avez conservés. Je ferai venir le comptable des ateliers automobiles. Selon von Borzyskowski, c’est une véritable machine à calculer. On pourra contrôler les opérations avec son aide. Maintenant on ferme le bureau pour se consacrer uniquement à la célébration de Camerone. » 

Cette journée du trente avril, consacrée à la commémoration d’un fait d’armes de la Légion, partout dans le monde où cette troupe est en service, fut réussie et même brillante. La population de la garnison, comme de coutume, y assista et participa avec plaisir à la kermesse où les légionnaires avaient réalisé des stands de qualité. On s’y bousculait et on y gagnait parfois de forts jolis lots. Le capitaine qui se trouvait toujours au cœur du Sahara, en mission d’exploration topographique et géographique dans l’erg Chech, réussit à faire parvenir un message pour dire qu’il participait d’intention aux cérémonies de Camerone et qu’il rentrerait probablement dans la garnison le 14 mai, assez tard le soir ou plus certainement le 15, un peu avant midi. Le 1er mai jour férié consacré au démontage des stands et aux réintégrations de matériels, convenait à merveille pour faire le point sur la gestion de Delpit et tenter de retrouver l’erreur qui conduisait à un excédent aussi étrange qu’inquiétant. Aux deux officiers, s’était adjoint le caporal chargé du magasin des pièces détachées de l’atelier automobile, cette machine à calculer humaine chargée de vérifier les diverses opérations. Ils se mirent au travail, avec la volonté de tout reprendre à zéro. Au fil d’un contrôle de chaque ligne d’écriture des pièces comptables correspondantes, des factures payées et des rentrées diverses, on mit en évidence  deux erreurs stupides, tellement grotesques qu’on ne les voyait pas. Il s’agissait pour la première, de l’achat de viande de chameau, portée en recette au lieu d’être inscrite en dépense et pour la seconde, d’une faute d’étourderie à l’opposé, où une recette se trouvait dans la colonne des dépenses. Ces deux inscriptions erronées se compensaient à quelques francs près. Delpit aurait dû s’en apercevoir le jour même, en faisant la caisse en fin de journée. Il confirma qu’il avait effectivement découvert un petit déficit de quelques francs, qu’il avait procédé à une vérification, sans parvenir à déceler l’erreur d’aiguillage des deux inscriptions en cause. Il lui avait alors paru évident qu’il s’agissait d’une faute de manipulation monétaire, en payant un fournisseur en numéraire. Il avait par conséquent mis les quelques francs qui manquaient, dans le coffre, afin que l’arrêté de comptabilité soit conforme aux écritures. De toute façon, rien n’expliquait la somme en trop, restée sur la table. Après s’être torturé l’esprit pour retrouver une recette non inscrite sur le registre-journal, Delpit qui ne possédait d’ailleurs aucune pièce justificative de cette hypothétique rentrée de numéraire, finit par avouer le vide de son esprit et son impuissance à fournir une explication. Fuhr ayant libéré le caporal qui assumait les fonctions de machine à calculer, se plongea alors dans le fastidieux travail de l’établissement des droits de chacune des catégories de personnels. Cela consistait à reprendre pratiquement toute la solde, en s’appuyant sur les documents fournis, dans ce but, par l’intendance et par les bulletins officiels, dont il n’était pas certain qu’ils aient été mis à jour dans le passé. Il s’aperçut rapidement que des erreurs avaient été commises dans l’établissement des droits. Il en eut la confirmation en comparant le travail de Delpit à celui de Laurier, le mois précédent. A ces dépassements, qu’on pouvait comprendre bien sûr, en raison des incertitudes provoquées par l’obscure clarté émanant des notes administratives et des bulletins officiels, s’ajoutaient les cinq journées d’alimentation décomptées en moins. Il en résultait un trop perçu pour chaque légionnaire qui expliquait d’une part, le plaisir éprouvé par eux devant la générosité inattendue de l’administration et, d’autre part, ce recours obligé à l’emprunt, conduit en catastrophe auprès de Fraumick, de manière à compenser des erreurs d’interprétation beaucoup trop favorables à la troupe. 

-« Mon cher Delpit, dans mes prévisions les plus pessimistes, je me trouvais bien au-dessous de la réalité. C’est une pagaille exceptionnelle. Pour me résumer, vous avez distribué un peu plus de huit cent mille francs de trop, à l’ensemble du personnel. Il va falloir récupérer une telle somme. Impossible d’y parvenir sur un seul mois. Plusieurs mois seront nécessaires pour apurer cette dette envers l’Etat. Les légionnaires doivent penser aujourd’hui que Laurier les grugeait. Que vont-ils imaginer pour les futures soldes, lorsqu’il faudra récupérer ce « trop-perçu » ? Par ailleurs nous possédons un peu plus de soixante mille francs qui, apparemment, n’appartiennent à personne. Personnellement j’aurais préféré un déficit, parce qu’un déficit s’efface lorsqu’on le rembourse, mais pas un excédent. Que faire d’une pareille somme ? Quelles explications fournir à la hiérarchie au-dessus et sans doute à ceux au-dessous qui, le mois prochain, ne comprendront rien aux retenues imposées ? Mais il est bien tard maintenant. Nous n’avons pas mangé à midi. C’est presque l’heure du souper. Je propose que nous arrêtions tout. Demain vous reprendrez les calculs. Vous procéderez aux redressements qui s’imposent et vous arrêterez votre comptabilité. Vous me passerez la caisse et les registres. Nous les signerons ensemble. J’assumerai, dès cet instant, les fonctions d’officier des détails, tandis que vous prendrez mon peloton. Tout restera provisoire jusqu’au retour du capitaine, qui décidera de la suite à donner à une situation dont je me sens responsable, au moins partiellement, en tant que chef de corps par intérim. On va fermer dans le coffre les soixante mille francs en excédent, dans une enveloppe scellée, avec votre signature et la mienne. S’il y a un contrôle, on montrera l’enveloppe, avec le compte-rendu que je vais établir et placer à l’intérieur. » 

       -« A vos ordres mon lieutenant ! J’aurais aimé néanmoins ne pas partir sur un échec. »

       -« L’échec m’est imputable car je vous ai laissé vous dépatouiller tout seul, sans vous épauler dans vos débuts dans un travail qui requiert une expérience administrative que vous ne pouviez pas avoir. » 

Le 15 mai dans la soirée, comme il l’avait précisé par radio, le capitaine, avec un peloton en tenue de combat, rentra de la mission qu’il avait accomplie dans l’erg Chech. Les officiers, le président des sous-officiers et le poste de police, en tenue de parade pour la circonstance, l’accueillirent à l’entrée du quartier. Dans le respect des traditions il fut salué par les sonneries du « Caïd », du « Boudin » et par le refrain de la « Saharienne » qui était le chant de marche propre à la compagnie, afin que chacun dans le quartier sache bien que le capitaine reprenait la possession de la compagnie. Lui, ainsi que ses légionnaires, revenaient le visage marqué par le soleil implacable de l’erg, mais visiblement heureux d’un périple difficile, dans un désert minéral qui ne manquait pas d’une étrange beauté et d’un mystérieux pouvoir d’envoûtement. 

C’est au mess des officiers, dans la salle de réception du capitaine, que Fuhr fit, en tête-à-tête avec son chef, le compte rendu de ses activités, durant le temps qu’il avait assuré le commandement de la compagnie par intérim. En quelques phrases, il résuma l’essentiel sur la vie de l’unité, la discipline, les rapports avec les autorités hiérarchiques, la mission de maintien de l’ordre qui lui avait été confiée, les festivités de Camerone et, pour terminer présentait ce qui constituait pour lui un échec flagrant. Il narra l’inspection inopinée de l’intendant, la gifle donnée par Laurier, la mutation en catastrophe de ce dernier, son remplacement par Delpit, une solde mal ficelée, l’emprunt fait à Fraunick et l’achat d’un lot de cochons contaminés. Enfin, il soumit au capitaine sa décision d’assumer provisoirement les fonctions d’officier des détails, pour corriger une situation dégradée, dont il portait la responsabilité. Le capitaine l’avait écouté sans interrompre et sans que son visage cesse de manifester l’attention courtoise qu’il portait à son interlocuteur. 

       -« Mon cher Fuhr, en dehors de cette grotesque affaire d’intendance, je constate que tout s’est bien passé. Monsieur Candéla, que je ne porte pas sur mon cœur, a eu bien tort de venir faire son inspection sans s’annoncer. Le départ de Laurier constitue une perte grave pour la compagnie. Il ne fallait pas accepter que le colonel commandant le 1er étranger, notre gestionnaire pour les personnels, le mute en Indochine en le remplaçant par un sous-lieutenant frais émoulu de Coëtquidan. Il pouvait et devait rester ici. La Légion voit, actuellement, ses effectifs doubler en Indochine. Elle ne manque pas de cadres de combat pour un tel accroissement de volume. Il suffit de promouvoir ceux qui en sont capables. Mais nous manquons cruellement de personnels qualifiés aptes à remplir les fonctions d’officier des détails dans un bataillon ou une compagnie autonome comme la nôtre. Un comptable sérieux qui soit susceptible d’être formé comme gestionnaire, on en découvre rarement. Le sens des chiffres, la minutie, la patience et un penchant naturel pour la précision, constituent des dons peu fréquents. Vous auriez dû y penser et demander qu’on attende mon retour, pour une décision qui engageait ma responsabilité pécuniaire personnelle. A Sidi-bel-Abbès le « Père Légion » a sauté sur l’occasion, en pensant que l’encadrement ici était suffisamment riche pour que je me tire du pétrin où cet intendant, à l’esprit étriqué, nous a précipités. Je me fiche complétement de la perte subie à la porcherie. C’est l’occasion de l’imputer à l’Etat, comme catastrophe naturelle, en soulignant qu’il s’agit d’une conséquence directe du contrôle de Monsieur Candéla. Vous me ferez un rapport du genre fielleux dans ce sens. Je le signerai, en lui donnant la plus grande diffusion possible. »… 

       -« Mais mon capitaine j’essaye actuellement d’obtenir que le colon qui nous a vendu des cochons qu’il savait malades, nous restitue l’argent du marché. »

       -« Cela m’étonnerait beaucoup. Pour moi je préfère engager le fer. Mais, en définitive, l’essentiel à mes yeux c’est que pendant mon absence, la compagnie se soit bien comportée, que vous ayez rempli la mission de maintien de l’ordre avec efficacité et que la célébration de Camerone se soit déroulée d’une manière parfaite. Pour ce qui concerne vos aventures administratives, je vous confirme votre maintien comme officier des détails. Vous continuerez à remplir les fonctions d’adjoint. Delpit aura la charge de votre peloton. Je ne vous retire pas vos fonctions annexes concernant la formation des tireurs aux armes lourdes, les brevets d’infanterie et la conduite des véhicules dans les dunes. Je veux que vous rameniez votre situation administrative à la normale, sans secousses inutiles, en échelonnant les ponctions à faire sur cinq ou six mois. J’en parlerai au prochain grand rapport, afin que tout le monde le sache bien. Les chefs de section transmettront à leurs hommes ce qu’ils devront savoir de cette histoire de redressement financier. Est-ce clair ? » 

       -« Oui, très clair. Mais je n’ai aucune qualification pour assumer ces fonctions. J’aurais préféré tenir le poste, juste le temps nécessaire, pour qu’on mette en place un vrai spécialiste. » 

       -« Il y a eu un problème au moment où vous commandiez la compagnie. Il me semble équitable que vous le régliez vous-même. Vous partirez en Indochine l’an prochain, comme la chose est prévue au plan de relève Légion. Donc de toute façon, le temps que vous consacrerez à votre nouvelle fonction, restera limité. Une telle expérience ne me paraît pas inutile. Vous deviendrez un commandant de compagnie particulièrement averti, pour avoir assuré une tâche administrative de cette nature. » 

       -« Je ferai de mon mieux, mais il me semble qu’il serait souhaitable que je passe quelques jours à la direction de l’intendance à Alger, de manière à suivre un stage rapide de formation, dans une discipline où je suis complètement novice. Par ailleurs, comme je vous l’ai déjà dit, j’ai dans le coffre un excédant en numéraire de l’ordre de soixante-cinq mille francs, avec un peu de monnaie en plus. Nous n’avons pas réussi à identifier d’où provenait une telle somme. Sans doute d’omissions diverses dans l’inscription des recettes, peut-être plusieurs fautes dans les manipulations monétaires ou de quelque chose dont je n’ai même pas conscience, que je ne parviens pas à voir et qui sautera aux yeux du personnel chargé du contrôle de notre comptabilité. J’aimerais m’en ouvrir à l’intendance, pour savoir ce qu’on doit faire, avant d’entrer de plain-pied dans la peau d’un officier des détails. » 

       -« En aucune manière. Il ne faut pas alerter l’intendance d’Alger ou d’ailleurs. Les contrôles s’effectuent avec un décalage de l’ordre d’un trimestre. Dans trois mois vous serez un responsable chevronné. Vous aurez retrouvé les erreurs de Delpit. Je comprends vos scrupules. Mais je couvre tout. Vous n’avez pas de souci à vous faire. J’estime que d’ici moins d’un mois, tout sera régularisé. Je vous autorise cependant à écrire au trésorier de l’autre compagnie saharienne. C’est un vieil officier servant à titre étranger. Je le connais bien. Il sera tout heureux de vous rendre service. Il fait de temps en temps une liaison à Sidi-bel-Abbès. Tenez, je vais l’inviter à passer une journée chez moi. Vous pourrez ainsi lui poser toutes les questions que vous voudrez. Mais commencez d’abord par prendre connaissance du règlement militaire relatif à l’administration des corps de troupe, ainsi que des différents textes d’application que nous avons dans les archives. Ce n’est pas d’une lecture amusante, mais elle vous permettra de trouver une réponse à la plupart de vos interrogations, avant la venue de notre hôte. Pour l’argent sans propriétaire légal, vous allez me le donner. Je vais le mettre dans la caisse noire. Elle est à sec. Inutile de conserver cet argent dans le coffre-fort. On nous le ferait prendre en compte au premier contrôle, pour le verser à la Caisse des dépôts et consignations, où il serait perdu pour nous. Bien entendu, si vous découvrez l’origine de cette manne providentielle, l’argent restera à votre disposition. Je consens à ce que vous alliez en liaison à Alger, avec un ordre de mission, dans trois ou quatre mois, pour y renouveler nos approvisionnements des mess et du foyer. A cette occasion, vous pourrez passer à la direction de l’intendance par pure courtoisie. Vous verrez bien, alors, si quelque chose cloche dans votre gestion. Maintenant envoyez-moi Delpit. Je tiens à le connaître. »

(à suivre…)

Recueilli par AM