Aujourd’hui, du lointain de notre confinement, je vous propose de jeter un regard, un œil sur « Legion’Arts » et son Président.

L’aventure de notre première exposition prévue à Camerone à Aubagne cette année, à défaut de voir le jour, a été « avortée » dans l'oeuf... Cela nous laisse, malgré tout, une vilaine impression et nous ferons tout pour "renaître de nos cendres". Ce ne sera pas chose aisée, mais à cœurs vaillants, rien d’impossible ! Ce n’est que partie remise…

Pour agrémenter ces propos, PyC vous est présenté dans toute sa complexité d’artiste légionnaire. La Légion sait produire ces artistes incroyables qui, heureusement, ne manquent pas. Dans un proche avenir nous présenterons certains parmi les plus engagés sans oublier l'aide à nos débutants, un des buts les plus importants pour lesquels l'amicale existe. 

Bonne lecture :  

 

Pour un esprit libre amoureux de la peinture, l’observation n’est jamais servitude. Elle l’incite, au contraire, avec force à s’évader… Où qu’il soit, il rencontrera les prétextes de l’enchantement qui le poussera à vouloir peindre et découvrir par impulsions et sensibilité, la beauté de toute création artiste, à la manière innocente des enfants.

C’est un peu un rêve enrobé d’optimisme et de rigueur, conséquence heureuse d’un temps où son passage à la Légion lui laisse entendre d’une toute petite voix  que rien n’est jamais acquis et que la chance se mériterait ? D’instinct, place nette doit se faire à tous ses acquis, ce fils d’immigré, pied noir espagnol ne s’embarque jamais dans une aventure picturale sans un peu de concret, il lui faut toujours garder un fil conducteur et ne jamais naviguer dans le brouillard, la conduite prudente s’impose et pourtant quand folie lui prend, quel régal... Dans ces instants intimes et combien précieux,  touché par la bénédiction magique, se transforment en épouvantails déployés en mille et une facettes : ville, plein air, portraits, paysages, scènes de vie, qui alors permettent aux songes de s’incarner et de s’exposent multicolores dans  une lutte, où se mélangent pastels, huiles, aquarelles, vivants au point de prendre formes en mouvements de masses associés, complices des ombres et des lumières.

 

  

Andréas Rosenberg, son maître lui a donné le goût de peindre et lors d’une belle rencontre lui fit prendre conscience que la magie du peintre est avant tout d’oser exploiter une certaine liberté avec le motif  inventé: « La Nature, mon jeune Ami, disait-il, n’est qu’une hypothèse », il entendait par ces propos que les choses sont colorées et envoutées par le travail, l’expérience et les souvenirs se trouvent ainsi amalgamer par une puissante colle, celle de l’aventure humaine.

 

"Le plus difficile est de donner du volume et celui de donner vie à un portrait" Andréas Rosenberg

 

Alors nait du néant une œuvre d’art, à certain niveau de réalisations, l’artiste pourrait même côtoyer les anges et copiner avec Dieu lui même sans qu’il n’en ressente la moindre prétention, que du naturel…

 

Louis fit sienne cette idée et se remémora les précisions proférées par le vieux maître : « seules les  nourritures terrestres  sont assimilables par les usagers de la vie et  pas plus en peinture qu’en poésie, on ne sait parler, sans dire tout et rien, surtout quand l’art se fait abstrait et qu’il faut des mots pour qu’il devienne compréhensible »… Alors il prend à son compte l'expression de Voltaire qui disait: "une plaisanterie expliquée cesse d'être une plaisanterie" en la transformant à son profit: "un oeuvre expliquée cesse d'être une oeuvre"... 

 

Remonter à l’origine des techniques, le métier l’aide, modestie oblige, à redevenir le plus vrai possible. Vague, nuages, personnages de bande dessinée, tous obéissent et se plient à satisfaire Louis lors de ses inspirations lumineuses  ou la fantaisiste est rigueur et la folie sagesse.

Qu’il l’ait cherché ou non, sa peinture ressort de l’imagerie. La révélation de « Rosenberg »  lui permet de connaître un chemin parsemé de passion qu’accentuent avec parcimonie et mesure, le bon goût et l’intensité colorée du beau.

 

Tout en évitant de se retrouver prisonnier de la couleur, Louis sait naturellement s’extirper du besoin de s’expliquer, ses innovations picturales éclairent les formes par une lumière naturelle descendue du ciel. Il lui arrive même de donner à la couleur une certaine noblesse en exaltant les parties les plus cachées au mépris de tous les usages, chargeant ses tableaux de couleurs chaudes contrastées et voisines des ombres les plus froides.

L’ingéniosité est chez lui mêlée d’ingénuité.  Il fait découvrir dans ses portraits (vieil arabe) des rythmes, un pittoresque immortel où l’habileté consiste aussi à enrichir un patrimoine humain des plus expressifs.

 

L’admirable, c’est la diversité que seul le mot « arbitraire » permet à Louis d’inventer à chaque étape des équivalents inattendus, ainsi dans la « féria » les couleurs éclatent, les violets virent au bleu invitant aussitôt pensé à changer de perception en regardant dominer, d’une manière inattendue, des nuances de pourpre, magique ! C’est alors, contemplation récompensée, une explosion de mouvements colorés, un jeu subtil de permutations de couleurs, puissance d’un  goût indiscutable que laisse apparaitre  l’ensorcelante révélation où chaque tableau aussitôt rêvé est perçu.

 

Toutes les audaces sont permises quand la fraicheur et l’intensité de l’aventure créatrice lui permettent de rendre réel un simple rêve.

Louis Perez Y Cid, un magicien enchanteur qui a pris la responsabilité de rassembler les artistes de notre communauté au sein d’une amicale légionnaire au titre révélateur : « Legion’Arts », Merci l’artiste !

 

CM

 

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