Clin d'oeil à nos amis d'active !

La Fête des rois a une connotation particulière à la Légion. C’est l’occasion pour les Officiers et les Sous-Officiers de se retrouver et de s’amuser ensemble autour d’un fil conducteur qui diffère chaque année selon l’imagination des organisateurs et qui fait passer un bon moment festif très agréable aux cadres des régiments.

Opportunité imposée pour certains cadres appelés à participer à la cour et de se retrouver acteurs d’un scénario dont le but principal et de provoquer l’hilarité de tous ceux qui assistent à ces agapes et qui n'ont d'autre rôle que celui de former "le peuple" d'un royaume imaginaire.

Les fêtes des rois restent des moments privilégiés de la vie des régiments et nous avons en cette période de l’année une pensée fraternelle pour nos camarades en activité de service qui débutent l’année de cette belle manière, sans trop se prendre au sérieux, une indiscutable qualité en cette période de l'année et bienheureuse antidote à une morosité générale qui s'affiche en ce début d'Année 2020...

Historique:

 

La galette des rois tire son origine des Saturnales (fêtes romaines situées entre la fin du mois de décembre et le commencement de celui de janvier), durant lesquelles les Romains désignaient un esclave comme « roi d’un jour »3. Ces fêtes Saturnales favorisaient en effet l’inversion des rôles afin de déjouer les jours néfastes de Saturne, divinité chthonienne. Au cours du banquet (au début ou à la fin des Saturnales, selon les différentes époques de la Rome antique) au sein de chaque grande familia, les Romains utilisaient la fève d’un gâteau comme pour tirer au sort le « Saturnalicius princeps » (Prince des Saturnales ou du désordre)4. Le « roi d’un jour » disposait du pouvoir d’exaucer tous ses désirs pendant la journée (comme donner des ordres à son maître) avant d’être mis à mort, ou plus probablement de retourner à sa vie servile. Cela permettait de resserrer les affections domestiques.