Le 30 avril, date que la tradition légionnaire a fixé sous la dénomination de « Camerone », dans toutes les villes, dans tous les postes où la Légion possède des éléments stationnés, si petits soient-ils, une solennité unit dans une même fierté, tous les légionnaires et anciens légionnaires.

 

Partout, la cérémonie est semblable, tous se rassemble dans leur plus belle tenue, rendent les honneurs au drapeau puis font donner la lecture du récit officiel de l’engagement de Camerone.

 

La Légion c’est avant tout l’infinie bravoure de ces hommes qui furent de tous les coups durs, toujours présents sur le champ de bataille lorsque se livrait un combat sans merci, qui sont morts pour les causes les plus belles et les plus nobles, qui ont donné leur sang généreusement, des hommes trop bien dressés par la désillusion et la souffrance pour ne pas avoir fait de leur vie un accessoire qu’on donne pour rien.

C’est Hélie Denoix de Saint Marc qui a résumé en une phrase admirable ce qu’est l’esprit de sacrifice : « L’homme est quelque chose qui vaut la peine d’être dépassé et le dépassement suprême, c’est de risquer sa vie pour quelque chose que l’on croit supérieur à soi-même, et c’est là où l’on trouve le mystère de la guerre et de ces hommes qui font de leur mort l’accomplissement de toute une vie ».

Cette année, les 3 amicales d’Auvergne accompagnées par leurs camarades légionnaires d’autres régions ont choisi le Puy en Velay pour cette célébration de « Camerone », dix jours avant le grand rassemblement à la maison mère de la Légion à Aubagne et dans les garnisons des régiments Légion.

L’organisation cette année était confiée à l’amicale 42-43 avec comme maitre de cérémonie le chef de bataillon (er) Christian Morisot.