Le Président de la FSALE devant le monument construit par le sergent-chef (er) Rolf RODEL

Le président de la Fsale, le général Rémy Gausserès, a été invité à participer à la visite officielle du Premier ministre au Vietnam du 2 au 4 novembre 2018.

 

Les Anciens se souviennent que 11 000 légionnaires ont été tués ou portés disparus pendant la guerre d’Indochine.

Vingt cinq ans après le président François Mitterrand, le Premier ministre Edouard Philippe, accompagné du général Benoît Durieux, chef du cabinet militaire, ancien chef de corps du 2ème REI, s’est rendu le 3 novembre 2018 sur le site de la bataille de Dien Bien Phu. Une gerbe a été déposée au mémorial français, monument élevé par le sergent-chef Rolf Rodel de la Légion étrangère.

Puis la délégation s’est recueillie sur les positions de trois points d’appui, Béatrice, Eliane et Gabrielle, où les bataillons de Légion, du 2ème REI, du 3ème REI, de la 13ème DBLE, et le 1er BEP et le 2ème BEP, se sont battu et ont contre-attaqué pendant les 57 jours de la bataille qui avait débuté le 13 mars 1954.

Les pertes de la Légion à Dien Bien Phu ont été de 1 500 tués et 4 000 blessés.

Le président de la Fsale était accompagné du colonel Allaire, vétéran de 94 ans du 6ème BPC et du caporal-chef Schillardi, président des anciens combattants de Dien Bien Phu, qui ont souligné: "cette épopée a été une erreur stratégique mais que cela n’a pas empêché le remarquable courage des hommes sur le terrain, face à un corps de bataille vietminh moderne à 4 divisions, soutenu par 2000 tonnes de matériels et armement chinois par mois."

Le 1er Ministre sur Eliane 2

Les pertes vietminhs ont été estimées entre 20 000 et 30 000 morts. Dans son livre « Armée du peuple » le général Giap a écrit que quinze jours avant l’issue de la bataille, face aux mutineries, il a douté et il cite Clausewitz : « Aucune activité humaine ne dépend si complètement et si universellement du hasard que la guerre ». Les Anciens légionnaires n’oublient pas que la bataille de Dien Bien Phu fut un prologue du bras de fer entre le communisme et le monde libre.