« Cadeaux » : Tchad, une aventure d’homme par Christian Cuny.
Livre broché : 17 euros sur Amazon.
Être légionnaire ne signifie pas toujours faire la guerre. Si cette institution bâtie des hommes, elle doit souvent intervenir pour ramener la paix ou défendre les êtres de notre pays; elle sait, plus que toute autre, construire des liens indestructibles et profonds. La Légion perpétue ainsi, tout au long de son histoire, cette tradition de bâtisseur qui scelle ses lettres de noblesse. Ce livre permet au lecteur de se plonger dans l’univers d’un poste de Légion en mission pacifique, loin de tout, du monde moderne et de la société de consommation. Tous les bénéfices de ce livre seront versés au Fonds d’Entraide de la Légion Étrangère (FELE) pour Puyloubier.
Le major Christian Cuny a tout quitté pour servir la France sous le fanion vert et rouge de la Légion. Parachutiste en Corse, spécialiste jungle en Guyane, renard du désert à Djibouti, « Peace Keeper » en Yougoslavie, c’est aussi un éducateur et instructeur pour les plus jeunes légionnaires à Castelnaudary. Depuis cette base, il rejoindra l’Afrique parce qu’il avait reçu l’ordre de participer à la formation des soldats tchadiens. De retour en France, chef du centre montagne du 4ème Étranger dans les Pyrénées orientales, le major Cuny décida d’écrire un livre. C’est peut-être là que l’aventure commence, Guerrier, bâtisseur, écrivain, en fait sous cette plume, derrière cette vie, il s’agit simplement d’un grand coeur dynamisé par la passion et la reconnaissance. Il appartient à la race de ceux qui « ne se demandent pas ce que la France peut faire pour eux, mais se demandent ce qu’ils peuvent faire pour la France." : dixit: colonel Laurent J. G. Buffeteau, 37ème commandant du 4ème Régiment Étranger.
Le Major précise : « Ce que j’ignorais alors, c’est que j’allais vivre l’une des plus belles aventures de ma vie. L’Afrique possède ce coté mythique encore propre et des contrées perdues. Ses odeurs fortes, qu'accentue une chaleur étouffante vous prennent à la gorge dès le seuil de la porte de l’avion franchie. Par le hublot, je m’étais orienté; j’avais vu le Chari, la capitale, quelques immeubles et puis toutes ces maisons en «polpot», triste spectacle. Une étrange impression vous frappe aussitôt, la pauvreté de ce pays est là, devant vos yeux, indéniable. Les camarades que nous devions relever nous attendaient et leur accueil fut des plus chaleureux. Dire qu’ils étaient contents de nous voir revient à exprimer tout ce que représente pour nous le retour dans nos foyers, vers cette femme patiente et « opérationnelle » comme on dit chez nous. La joie aussi de retrouver les enfants, dont la scolarité n’est pas toujours sans problèmes quand papa est loin. Les permissions sont un moment privilégié où le tissu familial se resserre. Dans la salle d’attente, quelle ne fut pas ma surprise, quand parmi les soldats je reconnus le père Lallemand ! »